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Cadeau Éco-responsable

Cadeau Éco-responsable

Un Cadeau de Noël Éco-responsable ? Et pourquoi pas !

Offrez un Parrainage de Ruche à l’un de vos Proches : il participera au financement du Retour à l’Apiculture Respectueuse et Responsable, qui a tant besoin d’aide face à l’industrie. Il se verra offrir 1Kg de Miel des Abeilles de Montferrier, avec la possibilité de venir visiter la Ferme, peindre une Ruche avec un Prénom en hommage à quelqu’un qu’il aime, puis il accompagnera l’Apicultrice pour planter un Arbre Mellifère dans la zone de butinage des Abeilles !

Concrètement, comment ça se passe ?

Vous prenez contact avec l’Apicultrice (c’est plus cool) et vous remplissez un Bon de Parrainage avec vos coordonnées. Après avoir procédé au règlement de 90€ pour 1 Parrainage, vous organisez ensemble le Coffret Cadeau ou la Journée Découverte à offrir à vos proches. Dans le cadre du Coffret Cadeau : vos Proches reçoivent 1 kilo de Miel avec Milles Remerciements de la part des Abeilles et de l’Apicultrice, puis quelques photos des Ruches dont celle lui rendant hommage… Petite larme garantie ! Autrement, si vos Proches ont l’occasion de venir à la Ferme pour une Journée Découverte : ils peuvent eux-mêmes venir peindre la Ruche en famille (5 personnes maximum) et planter un Arbre Mellifère avec l’Apicultrice, non loin des Abeilles. Ils reçoivent également 1 kilo de Miel et toutes les réponses à leurs questions, avec supports pédagogiques à l’appui, sur le monde fascinant des Abeilles.

Concrètement, quel impact pour la Planète ?

L’Apiculture Professionnelle est confrontée aux terribles dictats de l’industrie qui subventionne, avec l’Europe et les Lobbies, les exploitations pour produire plusieurs tonnes de Miel par an avec 200 Ruches minimum. Certains Apiculteurs atteignent 1 000 Ruches avec une chaine de production inspirée des usines, des camions, des hangars, etc…! Le métier a tellement perdu de sa superbe que la dénomination : « Technicien en Apiculture Industrielle » serait plus appropriée. L’Apiculture, la vraie, s’intéresse au cycle naturel de l’Abeille, aux Arbres et Fleurs Mellifères, à l’Environnement. Apigaïa s’engage dans cette voix à titre Professionnel, sans aucune subvention, mais… grâce à vous ! 

Entreprendre en Occitanie

Entreprendre en Occitanie

J’ai la ferme conviction qu’il y a 100 ans, l’entrepreneuriat prit le chemin d’une chasse gardée. A petite échelle, « être à son compte » semble si risqué que face au salariat et à la fonction publique : pas photo ! La déprise agricole en témoigne : les jeunes générations n’ont les yeux que pour la ville, la sécurité de l’emploi, et le consumérisme. A chaque fois que je rencontre un créateur d’entreprise, mon premier travail est de faire valser toutes les peurs qui paralysent une bonne partie de la population.

Construire son Business Plan

Pour entreprendre sereinement, le premier outil à construire est le Plan d’Affaires plus communément appelé le Business Plan. Sur une période de 6 mois minimum, nous discutons par téléphone, échangeons sur documents partagés, et travaillons sur les chapitres suivants :

  • Présentation du porteur de projet, parcours, expériences, vision d’entreprise
  • Présentation du projet, reformulation, objectifs, stade d’avancement
  • Stratégie marketing, nom commercial, logotype, baseline, slogan
  • Stratégie de communication et de vente, carte de visite, site web, réseaux sociaux
  • Etude et choix du statut juridique, social, fiscal, régime de TVA
  • Etude du marché, l’offre et la demande, choix des cibles, mix produits/services, chiffre d’affaires
  • Définitions des moyens de production et organisation, local, matériel, fournisseurs
  • Etude des risques et stratégie de traitement de ces risques
  • Présentation du plan financier prévisionnel (document obligatoire pour une banque)

Développer son Entreprise

Une entreprise se pilote avec une stratégie de développement, une organisation et des tableaux de bord. Et oui ! Le chef d’entreprise travaille avant toute chose pour construire son propre cadre, et cela s’invente et se ré-invente tous les jours ! Dans le cadre de mon conseil en management, j’accompagne les créateurs et les entrepreneurs sur les axes de développement suivants :

  • Tableaux de bord du chiffre d’affaires par D.A.S (Domaines d’Activités Stratégiques)
  • Cartes mentales d’aide à l’organisation, classeurs de rangement, diagnostic marketing et commercial
  • Refonte ou création des supports de communication : site web, réseaux sociaux, carte de visite, flyers, offres commerciales, étiquettes

Décroissance ?

Ce gros mot a t-il sa place en entreprise ? Je réponds : Oui ! Car il s’agit simplement de réduire notre consommation. Est-ce si inconcevable ? Le 29 juillet de cette année 2021, fut le jour du dépassement de la Terre soit celui où l’humanité a dépensé l’ensemble des ressources que notre planète peut régénérer en un an. Je pense que l’écologie et l’entrepreneuriat responsable sont l’affaire de chacun. Créer une entreprise qui s’instaure dans un développement local, humain et environnemental devient aujourd’hui une urgence.

Article La Dépêche du Midi, Octobre 2020

Article La Dépêche du Midi, Octobre 2020

Lavelanet. Au Casino, l’engagement militant de l’apicultrice

L’intérêt du public pour le monde des abeilles a quelque chose de réconfortant. Les 66 entrées payantes pour voir le documentaire « Honeyland » projeté vendredi au Casino en est un témoignage. Outre la qualité du film, nominé deux fois aux Oscars, la présence d’apiculteurs pour animer le débat était attractive. Paul Megret de Cadarcet et Agathe Cauchard de Montferrier ont fait part de leur expérience professionnelle et engagé un échange qui aurait pu se prolonger, mais le couvre-feu intervenait à minuit. L’apicultrice du pays d’Olmes est installée depuis seulement deux ans avec une trentaine de ruches et tourne le dos à une apiculture industrielle qu’elle qualifie de « maltraitante » (lire notre article du 24 octobre). « Je milite pour le respect du vivant et de la biodiversité, je m’inspire des principes de la permaculture. Je suis à la recherche de mon apiculture, en accord avec mon éthique. » Elle se sent « gardienne » du plus grand pollinisateur de la planète, message qu’elle a délivré avec conviction et pédagogie. Et si « son » apiculture, résidait en cela ? Son « village des abeilles » est un support qui lui permet de réaliser de nombreuses prestations pédagogiques : formations, classes vertes, parrainages de ruches. Cet été, tous les mardis de mi-juillet à fin septembre, elle a organisé des randos-découverte dans le cadre du programme d’animations touristiques « Sensations Pays d’Olmes ».

Article de Alain Eychenne, Correspondant de La Dépêche du Midi, Pyrénées cathares

Article La Dépêche du Midi, Octobre 2020

Article La Dépêche du Midi, Octobre 2020

Montferrier – Réussir en Pyrénées cathares

Apigaïa, le village des abeilles d’Agathe Cauchard

Derrière la vitrine de l’ancienne boucherie de Montferrier, un laboratoire d’extraction de miel, un alambic traditionnel, une ruche colorée… joyeuse invitation à venir s’informer sur l’apiculture et déguster le miel d’Apigaïa.  « Après avoir acquis les méthodes intensives d’élevage au CFPPA d’Auterive, je compte acquérir le BPREA (1) et présenter un projet de légifération auprès de l’Europe ». Tel est le projet d’Agathe Cauchard, 35 ans, qui a installé il y a deux ans dans la commune son « village des abeilles ». La réussite de la jeune femme est singulière. Titulaire d’un Master entreprenariat, après une expérience concluante dans le Web marketing à Bordeaux, elle se remet totalement en question et se reconvertit : « J’ai tourné le dos à ce que je faisais, malgré ou à cause du succès de mon entreprise, car ça ne correspondait pas à mon éthique. Dans mon for intérieur, j’aspirais à sortir du productivisme, à entreprendre, certes, mais dans d’autre paradigmes. » Il est encore trop tôt pour parler de sa réussite commerciale dans le domaine de l’apiculture. Mais pour elle, réussir en Pyrénées cathares, c’est déjà fait de par son épanouissement personnel dans un pays qu’elle a découvert au gré de ses promenades et dont elle est tombée amoureuse.

Le troc, le parrainage, c’est sérieux

Avec sa sœur et son frère, elle loue depuis deux ans une maison du village, face à la mairie. La propriétaire a été sensible au projet d’Agathe, l’aînée de la fratrie, et a voulu encourager l’envie d’entreprendre de cette jeunesse qu’elle espère voir contribuer au dynamisme de Montferrier. L’apicultrice a deux sites d’exploitation apicole sur la commune. Une trentaine de ruches sont lovées dans un sous-bois de Paquetayre, près d’une ferme où sont cultivées, puis distillées, des plantes médicinales et aromatiques avec le label bio. Une association qui permet aux abeilles de participer à la pollinisation des plantes et à Agathe de profiter d’un miel de haute qualité gustative. « Un troc gagnant-gagnant, commente l’apicultrice. Je conçois le troc comme un échange économique à part entière, au même titre que le parrainage de mes ruches. » Plusieurs ruches portent en effet le prénom de leurs parraines et parrains et plusieurs essaims ont été cédés par un apiculteur en échange d’une prestation de construction d’un site web.  Agathe Cauchard met en jeu toutes ses compétences dans diverses activités : classes vertes, formation et accompagnement en apiculture, management pour la création d’entreprise, webmarketing, etc.          

(1) Brevet Professionnel Responsable d’exploitation agricole en productions animales ou horticoles

« L’apiculture industrielle précipite l’extinction des abeilles »

Avec l’évolution de la technologie, l’accroissement de la demande sur le marché, les apiculteurs ne se cantonnent plus à rester dans la tradition. Agathe Cauchard est en plein questionnement pour « trouver son apiculture ». « Beaucoup l’ignorent mais l’apiculture professionnelle n’est pas épargnée par l’industrie, constate-t-elle amèrement. A l’image des poulets ou des porcs de batterie, les abeilles subissent elles aussi une exploitation intensive et maltraitante. Pour cause, pour accéder aux subventions européennes et développer une chaine de production, un apiculteur professionnel doit exploiter 200 ruches minimum. » Il est temps, aux yeux de l’apicultrice de Montferrier, de modifier les textes en Europe. « Désormais, l’apiculteur professionnel n’a t-il pas le devoir de mettre en œuvre des programmes de sauvegarde de l’abeille ? Ne doit-il pas être un semencier engagé dans la réintroduction d’arbres et fleurs mellifères ? N’a t-il pas un statut particulier de « gardien » du plus important pollinisateur de notre planète ? » Légiférer le métier d’apiculteur est un combat politique qu’Agathe souhaite mener dans le long terme. « Aujourd’hui, j’étudie l’apiculture écologique avec Jean-Claude Guillaume et je m’inspire de ses travaux pour trouver mon apiculture. »

Article de Alain Eychenne, Correspondant de La Dépêche du Midi, Pyrénées cathares

Est-ce-que ce Monde est sérieux ?

Est-ce-que ce Monde est sérieux ?

A l’image du chef d’oeuvre Anti-corrida de Cabrel, l’indécence de l’apiculture intensive frise parfois la sauvagerie des arènes. Mais qu’est-ce-qu’un Apiculteur ? Celui qui industrialise 300 ruches car l’Europe a décrété ce seuil, ou celui qui choie 50 colonies avec un profond respect du cycle de l’abeille ? Est-ce finalement le système productiviste et monoculturel qui est responsable des fragilités de l’abeille sachant que 80% des insectes ont disparu en trois décennies ? Et pour aller encore plus loin, devons-nous cautionner le développement des robots pollinisateurs pour augmenter à l’infini les rendements d’exploitations toujours plus astronomiques ?

L’Abeille doit être protégée de l’industrie et ses lobbies.

Témoignage. Au CFPPA d’Auterive, la formation pour adultes en reconversion au « Titre Apiculteur », enseigne les techniques d’élevage intensif. L’objectif pour en vivre : 200 à 300 ruches. L’impact de l’industrie et ses lobbies dans le cadre structurel de cette formation est flagrant. Pour preuve, beaucoup de stagiaires rentrent en formation avec un discours d’admiration vis à vis de l’abeille. En sortant de la formation, ce discours change : « cette ruche est une vraie salope, il faut la traiter au souffre. » Les apiculteurs formés doivent passer moins de 5 minutes par ruche et travailler avec des abeilles qui ne piquent pas. Les anecdotes sont nombreuses. L’écologie ? Néant.

Qu’est-ce-que la Permaculture ?

Qu’est-ce-que la Permaculture ?

Comme son nom l’indique, la Permaculture est pérenne, permanente, durable, inspirée directement des systèmes de la Nature qui n’a pas besoin de l’Homme pour se régénérer. Et l’on parle bien de systèmes car il n’y a pas que le jardinage en Permaculture, mais aussi l’éducation, la gouvernance, la technologie, la santé, la construction, etc… En somme, il s’agit de contredire le système productiviste actuel et ses disfonctionnements en proposant un système alternatif local et autonome. En France, le CCP de Permaculture par Steve Read et son équipe, ambitionne d’ouvrir les consciences à ce sujet. Pour cause, il s’agit d’une immersion de 10 jours en collectif, avec des habitats passifs, repas végans, cours théoriques et ateliers tous les jours.

Pourquoi soutenir Apigaïa ?

Pourquoi soutenir Apigaïa ?

Apigaïa est un style d’apiculture qui s’intéresse autant à l’environnement qu’à l’insecte. Si la biodiversité est une condition indiscutable pour produire un miel d’exception, l’apiculteur ne doit-il pas se battre pour elle ? Pourquoi devrais-je accepter de modifier génétiquement mes abeilles pour qu’elles s’adaptent au fond ambiant de pollution et aux business plans ? Si personne ne s’érige pour tenter d’inverser les tendances, comment nos abeilles vont-elles finir ? Même si les robots pollinisateurs existent déjà, devons-nous nous attendre à élever des abeilles sans dard ou avec une paire d’ailes en plus ?